13,798 milliards d’années : Big-bang, début de l’expansion de l’Univers
13,2 milliards d’années : formation de la Voie lactée,
galaxie spirale d’environ 150 000 années lumières de diamètre
8 milliards d'années : accélération de l'expansion de l'Univers, autrefois freinée par la gravité, grâce à l'énergie noire dont il est composé à 73%
8 milliards d'années : accélération de l'expansion de l'Univers, autrefois freinée par la gravité, grâce à l'énergie noire dont il est composé à 73%
4,6 milliards d’années : formation du système solaire, à
la suite de l'effondrement gravitationnel d'un fragment d'un nuage moléculaire
de plusieurs années-lumière de diamètre
4,57 milliards d’années : formation du Soleil, étoile
naine jaune. Le Soleil gravite autour du centre de la Voie lactée à une vitesse
de 217 km par seconde, sa période de révolution galactique est de 220 millions
d’années
Précambrien – de
la formation de la planète Terre à l’explosion cambrienne
4,568 milliards d’années : formation de la planète Terre
primitive à partir de la nébuleuse solaire ; 50 millions d’années plus
tard : la Terre primitive entre en collision avec Théia, un corps céleste
de la taille de Mars, et font fusionner leur noyau
4,527 milliards d’années : formation de la Lune, seul satellite naturel de la Terre, par condensation des débris de la collision de la Terre primitive avec Théia. Dix millions d’années après sa formation, la Lune subit l’impact de gros corps rocheux qui modifient son inclinaison de 10% (aujourd’hui réduit à 5%) et l’éloigne de la Terre, passant de 20 000 km à 384 400 km de distance aujourd’hui ; le satellite s’éloigne de la Terre de 3,78 cm par an
Collision avec Théia |
4,527 milliards d’années : formation de la Lune, seul satellite naturel de la Terre, par condensation des débris de la collision de la Terre primitive avec Théia. Dix millions d’années après sa formation, la Lune subit l’impact de gros corps rocheux qui modifient son inclinaison de 10% (aujourd’hui réduit à 5%) et l’éloigne de la Terre, passant de 20 000 km à 384 400 km de distance aujourd’hui ; le satellite s’éloigne de la Terre de 3,78 cm par an
4,4 – 4,2 milliards d’années : formation des océans, la
Terre devient une « planète bleue »
4,1 – 3,8 milliards d'années : période du grand bombardement tardif de la Terre, dont
la phase la plus active (1000 fois la quantité de chute de météorite actuelle)
a duré 200 millions d’années
3,8 – 3,5 milliards d’années : la vie
apparaît, probablement près de sources hydrothermales au fond des océans
3,46 milliards d'années : un astéroïde de 20 à 30 km de diamètre percute la Terre dans une région située au nord-ouest de l'actuelle Australie, causant séismes, tsunamis et effondrements
2,9 milliards d’années : la vie utilise
l’oxygène contenu dans l’eau
2,48 milliards d’années : grande oxydation, l’oxygène dissous dans
l’océan est libéré dans l’atmosphère
1,3 milliards d'années : fusion de deux trous noirs stellaires (29 et 36 fois la masse du soleil) se déplaçant à la moitié de la vitesse de la lumière dans l'hémisphère sud de la voûte céleste produisant des ondes gravitationnelles (ondulation de l'espace-temps) détectées en 2015
1,3 milliards d'années : fusion de deux trous noirs stellaires (29 et 36 fois la masse du soleil) se déplaçant à la moitié de la vitesse de la lumière dans l'hémisphère sud de la voûte céleste produisant des ondes gravitationnelles (ondulation de l'espace-temps) détectées en 2015
Représentation de la fusion de deux trous noirs |
1,1 milliards d’années : fin de formation
du supercontinent Rodinia
(« terre mère » en russe)
750 Ma : Rodinia se scinde en huit continents à la dérive
Paléozoïque - ère primaire
640 Ma : les premiers animaux apparaissent sous l'eau : ce sont des éponges
558 Ma : le Dickinsonia, organisme plat appartenant au règne animal, est répandu.
640 Ma : les premiers animaux apparaissent sous l'eau : ce sont des éponges
558 Ma : le Dickinsonia, organisme plat appartenant au règne animal, est répandu.
541 – 485 Ma : explosion du Cambrien : apparition
soudaine de la plupart des grands embranchements actuels d’animaux
pluricellulaires, ainsi qu’une grande diversification des espèces animales,
végétales et bactériennes
480 – 440 Ma : apparition des premières plantes terrestres (hors des océans)
400 Ma : apparition des insectes, et des
graines
360 Ma : une météorite de 10 à 20 km de
diamètre s’abat sur ce qui est aujourd’hui le Sud de l’Australie, formant un
cratère encore visible de 200 km de diamètre
300 Ma : début du Permien, dernière période du Paléozoïque
365 Ma : L’amphibien Ichthyostega, l’un des premiers animaux à quatre pattes connus, est
aussi l’un des premiers vertébrés à sortir de l’eau et à se mouvoir sur la
terre ferme (en rampant)
Ichthyostega |
260 Ma : le Bunostegos, reptile herbivore de la taille d’une petite vache, est l’un des premiers animaux à marcher sur quatre pattes ; son fossile est trouvé sur le continent Africain de la Pangée
255 Ma : la Pangée, dernier supercontinent, est formée à partir des restes de Rodinia
252 Ma : extinction du Permien-Trias : disparition de 95% des espèces marines et de 70% des espèces terrestres, peut-être à cause d’une importante activité volcanique. Il s’agit de l’extinction la plus massive qu’ait connue le vivant
Mésozoïque – ère secondaire
245 – 230 Ma : apparition des premiers dinosaures,
pendant le Trias
Les espèces connaissent un nouvel essor |
200 Ma : fragmentation de la Pangée, début du Jurassique
154 – 150 Ma : période de l’espèce Diplodocus
145 Ma : début du Crétacé
88 – 84 Ma : période de l’espèce Ptéranodon
70 – 65 Ma : période des espèces Tyrannosaurus rex (carnivore) et de sa proie, Tricératops (herbivore). Le T-Rex mesurait en moyenne 12 mètres de longueur, 4 mètres de hauteur, et pesait de 5 à 6 tonnes.
65 Ma : extinction du Crétacé-Paléogène : disparition de 75% des espèces marines, et de tous les animaux terrestres pesant plus d’un kilo. L’évènement semble avoir touché tous les continents en même temps. Les causes les plus probables sont l’impact d’un astéroïde ayant engendré une activité volcanique accrue (trapps du Deccan en Inde). Quelques proto-primates, comme le genre Purgatorius, survivent à l’extinction grâce à leur petite taille
Cénozoïque – ère tertiaire
55 – 50 Ma : apparition des premiers primates
connus, comme l’Archicebus achilles
37 – 32 Ma : période du « singe de l’aube », l’un des premiers primates supérieurs
23 Ma : début du Néogène
15 Ma : les premiers primates brisent les
os avec des pierres
10 Ma : premiers hominidés, ou pré-hommes
8 – 6 Ma : la lignée qui mène aux hommes se
sépare de celle qui aboutit aux chimpanzés. 7 Ma : période de « Toumaï »,
plus ancien bipède connu. Il appartient à l’une des premières espèces de la
lignée humaine, il mesurait environ 1m et pesait près de 35kg
« Toumaï », le Sahelanthropus tchadensis découvert en 2001 au Tchad |
4,1 – 3 Ma : période de l’Australopithecus afarensis, à laquelle appartiennent « Selam » (3,3 Ma) et « Lucy »
(3,2 Ma)